30.03.2022-02.10.2022

Musée Barbier-Mueller
Arts d'Afrique, d'Océanie, d'Asie et de l'Antiquité

Ecarts et correspondances
Musée Barbier-Mueller et Jacques Kaufmann, artiste céramiste

Une exposition
Le projet s’est construit autour de rapprochements entre des pièces sélectionnées dans les collections Barbier-Mueller et des oeuvres que Jacques Kaufmann a réalisées dans son atelier et dans le monde, sur des temps longs, tentant d’en cerner les points de rencontre comme les écarts.
Le regardeur faisant le tableau, cette exposition met en lien des oeuvres d’origines, de temporalités, de matérialités diverses, de sorte que le visiteur recrée pour lui-même ses propres correspondances, enrichissant les résonances proposées.

Une rencontre
Sanctuaire d’objets d’origines diverses, tous plus remarquables les uns que les autres, le musée Barbier-Mueller rassemble une collection reconnue internationalement comme un haut lieu des arts dits « primitifs », ou « arts lointains », selon la variation des terminologies dans le temps.
La céramique, qui s’inscrit dans le champ de l’art contemporain et de ses pratiques contextuelles, cherche également à rencontrer ce qui fait permanences et écarts au sein des expressions humaines, à travers le temps et l’espace. Dans le domaine des arts, le passé ne passe pas vraiment. Les formes se réactivent, re-émergent, se réapproprient les unes et les autres, se retrouvent.
Les écarts, correspondances, conjonctions, analogies, intervalles entre des oeuvres permettent de percevoir tout ce qui peut contribuer à rendre effectif cet effort collectif de l’humanité dans la durée pour répondre à ses besoins fondamentaux d’ordre spirituel. Les permanences et les mouvements des formes contredisent la notion de progrès en art.
Cette exposition figure au programme du 50e Congrès de l’Académie Internationale de Céramique, qui se tiendra à Genève du 12 au 16 septembre 2022.

Image
Une figurine néolithique d’Anatolie en calcaire dans les collections Barbier-Mueller répond à l’œuvre Origine/L’ombre d’un doute de Jacques Kaufmann, 2021, impression sur terre.
Musée Barbier-Mueller, photo Luis Lourenço.